The History of Seein![]()
Lara Gasparotto possède un talent brut, d’une spontanéité sans égale, mais dont la justesse et la force étonnent et prennent au dépourvu.
Diplômée en photographie de l’École supérieure des Arts Saint-Luc à Liège, elle affirme depuis quelques années un tempérament qui cherche, non pas des réponses, mais à saisir l’instant de la beauté, l’amour, l’essence du féminin ou encore la sauvagerie de la nature, par définition éphémères, inatteignables et fragiles.
Diplômée en photographie de l’École supérieure des Arts Saint-Luc à Liège, elle affirme depuis quelques années un tempérament qui cherche, non pas des réponses, mais à saisir l’instant de la beauté, l’amour, l’essence du féminin ou encore la sauvagerie de la nature, par définition éphémères, inatteignables et fragiles.
Ce mouvement, débridé et assuré à la fois, génère la vitalité du travail de l’artiste dont le style ne s’abîme ni dans une fraîcheur naïve ni dans de savants calculs d’effet. Traversant les codes et les techniques avec une souplesse sans complexe, Lara Gasparotto a déjà à son actif une belle série d’images fiévreuses, captées dans son quotidien ou plus subtilement mises en scène. Anne-Françoise Lesuisse.

Olivier Cornil
Dans mon jardin les fleurs dansent est une série entamée il y a quelques années, à Bugeat, en Corrèze, où ma mère a décidé d’aller vivre. C’est l’histoire simple, mais comme beaucoup d’autres pas toujours facile, d’une femme, d’une mère, de liens, de ruptures, de deuils et d’envies. De résignations et de renouveau, de souvenirs, de pleurs et de rires. Des images de là-bas et des textes d’ici.
Dans mon jardin les fleurs dansent est une série entamée il y a quelques années, à Bugeat, en Corrèze, où ma mère a décidé d’aller vivre. C’est l’histoire simple, mais comme beaucoup d’autres pas toujours facile, d’une femme, d’une mère, de liens, de ruptures, de deuils et d’envies. De résignations et de renouveau, de souvenirs, de pleurs et de rires. Des images de là-bas et des textes d’ici.
Une histoire hier douloureuse, belle aujourd’hui. Olivier Cornil livre ici le résultat d’un travail très personnel à propos de sa mère et de la vie de famille, mené en Corrèze entre 2002 et 2018, aussi près des gens que des choses et du paysage.

France Dubois explore sans relâche les territoires de l'intime.
Entre rêve et réalité, visible et invisible, la frontière est infime, presque transparente, comme un fil tendu entre deux univers. Un rien peut faire basculer les individus sur l'autre rive, dans d’autres mondes.
En mettant en images les fluctuations de nos vies, celles qui éprouvent notre capacité à passer d'un état à un autre, qu'il s'agisse de l'adolescence, des relations avec l’autre, de l'absence, de l'Histoire ou de la maladie, la photographe explore notre capacité à transcender nos fêlures pour en sortir grandis, comme un éternel recommencement. La disparition y est plus douce entourée de lumière, la maladie devient œuvre d'art, la mélancolie se transforme en pure énergie, moteur de la créativité.
Entre rêve et réalité, visible et invisible, la frontière est infime, presque transparente, comme un fil tendu entre deux univers. Un rien peut faire basculer les individus sur l'autre rive, dans d’autres mondes.
En mettant en images les fluctuations de nos vies, celles qui éprouvent notre capacité à passer d'un état à un autre, qu'il s'agisse de l'adolescence, des relations avec l’autre, de l'absence, de l'Histoire ou de la maladie, la photographe explore notre capacité à transcender nos fêlures pour en sortir grandis, comme un éternel recommencement. La disparition y est plus douce entourée de lumière, la maladie devient œuvre d'art, la mélancolie se transforme en pure énergie, moteur de la créativité.
La force de France Dubois réside dans le choix d'une photographie épurée, à l'esthétisme affirmé. Les personnages y apparaissent connectés à leur environnement, comme si la nature leur permettait de trouver la force nécessaire pour dépasser ces moments de doutes. S'y reconnecter, s'y abreuver comme à une source originelle, régénérante, symbole d'une renaissance. En tissant une histoire universelle à partir de son regard personnel, presque impudique, ses photographies reflètent nos vies intérieures, avec justesse et poésie.

Sébastien Roignant
De plus en plus, nous ressentons le besoin de nous rapprocher de nos racines et de la Nature. Ce retour aux sources semble être la bonne solution pour se protéger de notre société actuelle trop rapide, trop bruyante, trop folle, trop destructrice. Il est maintenant temps de se retrouver, de s’y reposer, de s’y ressourcer, de trouver le calme et la sérénité tant recherchée.
Cette nature que l’on nous vend comme belle et rassurante, si l’on regarde d’un peu plus près, ne l’est pas. Passé ce moment de plénitude et de silence, elle apparaît dangereuse, inhospitalière, inadaptée pour nous, êtres humains, qui ne sommes plus en communion avec elle.
De plus en plus, nous ressentons le besoin de nous rapprocher de nos racines et de la Nature. Ce retour aux sources semble être la bonne solution pour se protéger de notre société actuelle trop rapide, trop bruyante, trop folle, trop destructrice. Il est maintenant temps de se retrouver, de s’y reposer, de s’y ressourcer, de trouver le calme et la sérénité tant recherchée.
Cette nature que l’on nous vend comme belle et rassurante, si l’on regarde d’un peu plus près, ne l’est pas. Passé ce moment de plénitude et de silence, elle apparaît dangereuse, inhospitalière, inadaptée pour nous, êtres humains, qui ne sommes plus en communion avec elle.
Par cette série, je voulais moi-même retourner à l’exploration de ces endroits magnifiques où personne ne met les pieds, découvrir les plus beaux, les plus atypiques paysages que la nature peut offrir. Je me suis émerveillé devant la force des cascades, la beauté enchanteresse des forêts de mousse et le plaisir de sauter de rocher en rocher. En ayant toujours à l’esprit, ce sentiment que, dès qu’elle le voudrait, au moindre pas de travers, cette si belle Nature pouvait ne pas me laisser repartir.
Citadin depuis très longtemps, je m’interroge sur ma place d’être humain dans la société actuelle. C’est une question maintes et maintes fois posée mais j’ai ce besoin de trouver une réponse, de trouver ma réponse.
Citadin depuis très longtemps, je m’interroge sur ma place d’être humain dans la société actuelle. C’est une question maintes et maintes fois posée mais j’ai ce besoin de trouver une réponse, de trouver ma réponse.

Anne-Chopard
Travailleuse sociale et artiste intervenante auprès de personnes isolées, Anne s’intéresse avant tout à l’autre, à l’humain-e. On le remarque dans ses clichés, sa priorité est d’immortaliser la sincérité et la poésie de chacun-e de ses différents modèles. Elle met également son travail au service de particulier, d’entreprise et réalise des clips pour des groupes de musique.
Travailleuse sociale et artiste intervenante auprès de personnes isolées, Anne s’intéresse avant tout à l’autre, à l’humain-e. On le remarque dans ses clichés, sa priorité est d’immortaliser la sincérité et la poésie de chacun-e de ses différents modèles. Elle met également son travail au service de particulier, d’entreprise et réalise des clips pour des groupes de musique.

Axel Tihon est né à Bruxelles. C’est un artiste qui aime la musique et les concerts. Ses premières photos, il les a prises lors d’un concert de Claude François. Il a par la suite réalisé des photos de Queen, Diana Ross, mais aussi Marka ou encore Allez Allez. Il travaille par ailleurs régulièrement avec Typh Barrow.